Dynamiques d’urbanisation
Dynamiques d’urbanisation
L’urbanisation affecte notre environnement naturel, social et construit à l’échelle planétaire. De fait, la part de la population qui vit en milieu urbain n’a cessé de croître depuis les années 1950. Elle devrait encore se renforcer à l’horizon 2050, en particulier dans les pays du Sud. La croissance de la part de la population urbanisée se traduit par une artificialisation rapide de terres, agricoles, forestières ou naturelles.
Afin de contrer ce phénomène, l’Union Européenne s’est engagée, depuis 10 ans, dans une politique de zéro artificialisation nette, qui envisage de gérer la croissance démographique et économique sans urbaniser de nouvelles terres. La Région Wallonne s’est récemment inscrite dans cette trajectoire à travers l’objectif de zéro artificialisation à l’horizon 2050 affiché dans son Schéma de Développement Territorial. Il s’agit dès lors de recycler davantage les sols urbains existants pour en intensifier et en diversifier l’usage.
Dans cette perspective, les étudiants sont amenés à appliquer différents outils d’analyse de l’urbanisation des sols en Wallonie, en croisant des données de systèmes d’information géographique avec des relevés de terrains, exploitant des approches quantitatives et qualitatives, afin d’identifier le potentiel foncier dans et autour de pôles urbains existants et d’accélérer la réhabilitation de friches industrielles. Il leur est demandé, à l’issue de l’exercice, d’esquisser une projet urbanistique qui renforce la mixité des usages, la place des modes doux et la qualité paysagère des espaces sur lesquels ils interviennent, tout en tenant compte des contraintes d’accessibilité, de voisinage et de pollution éventuelle des sols.